
Facebook ressemble déjà à un journal de petites annonces
26 millions d’Internautes français ayant un compte sur Facebook, il n’y pas à s’étonner que les particuliers aient déjà pensé à utiliser Facebook pour rendre visible leur bien immobilier afin de le vendre sans agence. On pourrait peut-être s’étonner de l’absence ou de la discrétion des professionnels de l’immobilier sur ce créneau.
Les réseaux sociaux de l’immobilier
Voilà la solution des professionnels, des réseaux sociaux de niche mais qui offrent de réels services pour socialiser sa communication et créer de la proximité avec une communauté choisie. Le contraire du mas-média pour plus de qualité. On peut comprendre que cela fonctionne. On y retrouve des réseaux comme : Cocoonhome, Third, etc. Mais voilà, il faut aussi apporter les facteurs de réassurance propres à une relation marchande…
Et si les réseaux sociaux permettaient de repenser la proximité
Voilà le pari fait par Jimmy Mackin, co-fondateur de la start-up de marketing immobilier Curaytor. Il résume ainsi toute sa stratégie :
Small is the new big
Ainsi, selon Jimmy Mackin, il est plus que nécessaire de revenir aux valeurs fondamentales de l’immobilier. Il faut faire simple et accessible. Les vendeurs comme les acheteurs doivent pourvoir être en confiance et comprendre ce qu’ils font. Pas trop de technologie, pas de concept geek pour mettre en relation. La technologie doit ici ressembler aux utilisateurs… Et donc, il s’agit d’apporter un service, une information au niveau local, qui soit détaillée voire personnalisée. Internet doit permettre de faire à la carte tout en reprenant un rôle central dans le service rendu, l’information.
Les réseaux sociaux ça marche dans l’immobilier
La preuve, le réseau d’agences ERA annonçait 5 % de transactions réalisées grâce à Facebook. Même le e-commerce ne fait pas aussi bien. Alors, voilà, il faut se mettre en avant, partager avec les acheteurs potentiels mais aussi les vendeurs. Mettre de l’humain dans ce qui a complètement déshumaniser la profession : les annonces seloger ou le boncoin tant utilisées par les professionnels.